04
avril
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En février dernier, l’élection pour le bureau des élèves (BdE) de l’INSA Strasbourg pour l’année universitaire 2025-2026 a eu lieu. Le pôle international du BdE, en collaboration avec le service de relations internationales (SRI), est un acteur clé de l’intégration des étudiants internationaux à l’école, organisant des événements et facilitant leur arrivée. Edgar Leblois & Lluna Gracia, les nouveaux élu.es au pôle international se sont confiés sur les attentes et les défis auxquels ils devront faire face durant ce mandat.

Les nouveaux responsables du pôle international

SRI : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots (quel est votre parcours d’études, combien de temps à l’INSA, dans quelle formation, quelle est votre nationalité ?) ?

Edgar : Je m’appelle Edgar, je n’ai pas d’origine, je suis complètement français, mais j’adore voyager, c’est pour ça que le pôle international m’a beaucoup intéressé.
Après le bac j’ai fait un an de prépa CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) PCSI (physique, chimie et sciences de l’ingénieur) à Montpellier et au bout d’un an je suis parti pour rejoindre l’INSA Strasbourg et j’ai commencé par la spécialité GT2E (génie thermique énergétique et environnement) et finalement j’ai changé de spécialité en GE (génie électrique) et donc actuellement je suis en GE2 (deuxième année de génie électrique). Cela fait deux ans que je suis à l’INSA.

Lluna : Moi, je m’appelle Lluna, je suis espagnole, je viens de Barcelone, donc je suis catalane. J’ai un bac franco-allemand et après le bac, j’ai voulu me lancer sur la même voie. C’est pour cela que l’INSA Strasbourg a été ma première option. Je voulais faire de l’ingénierie, à la fois en France et en Allemagne.

À l’INSA Strasbourg, il y a une formation qui s’appelle DeutschINSA, qui m’a très vite intéressée. J’ai été acceptée, et je me suis lancée dans cette voie. Cette formation consiste à effectuer les deux premières années d’études en Allemagne. J’ai été à Offenburg, une ville près de Strasbourg. Aujourd’hui, je suis en première année à l’INSA Strasbourg en tant qu’étudiante en GT2E

Comment avez-vous fait connaissance du BdE ? Et pourquoi le pôle international ? Avez-vous eu des expériences à l’étranger ?

Edgar : Le BdE est assez visible dès qu’on arrive à l’INSA. C’est quelque chose qu’on remarque immédiatement, car il organise plein d’événements et aide les étudiants à s’intégrer à l’école. Il propose des pôles adaptés selon l’année ou la situation, comme un pôle architecture pour ceux en architecture, un pôle international pour les étudiants étrangers. En gros, chaque étudiant peut trouver son pôle d’intérêt.

Pourquoi avoir choisi le pôle international ? Je voulais vraiment aider les étudiants à l’INSA, c’est pour ça que je voulais être au BdE. Participer et faire vivre l’école. Le pôle international était donc une évidence pour moi. Par mes motivations et mes expériences de voyages, ainsi que ma maîtrise de l’anglais et de l’espagnol, ça m’a paru naturel.

En troisième, j’ai fait un échange linguistique en Espagne, ce qui a été une excellente expérience. L’année dernière, je suis parti pour un mois à Madagascar pour un voyage humanitaire. Et cette année, je suis impliqué dans une aide humanitaire plus locale, en Alsace. Le contact humain, le voyage, et l’occasion de parler d’autres langues et découvrir de nouvelles cultures, c’est vraiment ce qui me passionne.

Lluna : J’ai rapidement compris ce qu’était le BdE et j’ai trouvé le concept vraiment intéressant, notamment la manière dont il intègre tous les étudiants, qu’ils soient internationaux ou non, en première, deuxième ou troisième année. Cela m’a tout de suite attirée, et quand l’opportunité de rejoindre le BdE s’est présentée, je n’ai pas hésité.

Quant au pôle international, c’est parce que, moi-même, je suis une étudiante internationale, et je sais ce que c’est d’arriver dans une ville que l’on ne connaît pas. Bien sûr, je parle la langue, mais pour ceux qui ne la parlent pas, il peut être très difficile de s’intégrer, que ce soit dans la ville, à l’école, ou avec de nouvelles personnes. Le pôle international m’a donc semblé être la meilleure façon d’aider ces étudiants, pour qu’ils se sentent à l’aise et bien intégrés grâce à nos événements.

Oui, j’ai eu plusieurs expériences à l’étranger. Comme Edgar, j’ai fait des échanges scolaires, notamment en Allemagne. J’ai eu la chance de partir trois ou quatre fois avec mon lycée, en section franco-allemande. Là, je parle quatre langues (espagnol, français, allemand et anglais). Je n’ai pas encore fait d’Erasmus, mais c’est prévu pour l’année prochaine. J’ai été acceptée pour partir en Argentine, ce qui est vraiment cool !

Un engagement pour les étudiants internationaux

Avez-vous déjà été un parrain/marraine d’un étudiant étranger ?

Lluna : C’est la première fois que je le fais, et je trouve que c’est une excellente idée. Cela permet aux étudiants internationaux d’avoir une référence avant même d’arriver à l’INSA. S’ils ont des doutes, qu’ils soient administratifs ou autres, ils peuvent avoir quelqu’un sur place pour les aider, avec des contacts plus directs que ce qu’ils pourraient obtenir autrement. C’est aussi une belle occasion de se rapprocher des étudiants internationaux et de se faire des amitiés.

En tant que marraine, j’ai eu Isabella, qui vient de Colombie et qui est arrivée en février cette année. Nous avons eu un contact avant son arrivée, car on nous met en relation à l’avance. Elle avait quelques questions administratives, donc je l’ai aidée. Lors de son arrivée, elle a rencontré un problème de logement. Heureusement, j’ai pu l’héberger chez moi pendant la semaine où elle s’était retrouvée sans logement. Je suis vraiment contente que tout se soit bien passé et que le système de parrainage ait pu l’aider.

Edgar: Oui, je suis parrain de José Luis, un étudiant mexicain qui est arrivé au second semestre. Dès le début, il avait beaucoup de questions, notamment sur l’emploi du temps, car c’est assez compliqué de tout comprendre seul. Il y a beaucoup d’outils à disposition, mais leur utilisation n’est pas toujours évidente. Par exemple, l’application Moodle, pour suivre les cours, peut être difficile à maîtriser au début. En tant que parrain, je l’ai aidé avec ça, mais c’est aussi un échange culturel. On discute de nos pays respectifs, de la nourriture, et j’adore partager ces aspects de ma culture avec lui.

La seconde partie de cet entretien sera publiée très prochainement.

 

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