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juillet
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Thibaut Praxmarer, en 5e année de mécatronique, a tiré profit des partenariats internationaux mis en place par l’INSA Strasbourg pour la mobilité de ses étudiants. Après trois années de DeutschINSA[1], un semestre à Syracuse, un stage en Corée du Sud, il est en double diplôme à la Hochschule de Karlsruhe. Récit d’un parcours marqué par la curiosité internationale.

Thibaut Praxmarer est actuellement en deuxième semestre à la Hochschule de Karlsruhe. A l’issue de son projet de fin d’étude, qu’il débutera en septembre 2019, il aura son diplôme d’ingénieur INSA Strasbourg en mécatronique et son diplôme d’ingénieur allemand en électrotechnique, informatique et automatique.

De DeutschINSA au double diplôme

Le double diplôme est la suite naturelle de son parcours. « La langue allemande occupe une place importante dans mes études depuis le lycée. J’ai suivi un parcours franco-allemand au lycée Kleber à Strasbourg, puis j’ai choisi l’INSA Strasbourg en 2014 pour la filière DeutschINSA, car je voulais à la fois suivre des études d’ingénieur et continuer l’allemand. C’était pour moi la solution idéale » dit-il.

Cette filière bilingue et biculturelle lui a permis de réaliser un semestre en Allemagne, en 2e année, à la Hochschule de Karlsruhe. « Ça m’a donné un avant-goût des études en Allemagne. C’était une très bonne expérience qui m’a fortement motivé pour le double diplôme » raconte-t-il. « Au début, ça peut faire un peu peur, mais l’oreille s’adapte très rapidement, je n’ai pas eu de difficulté linguistique. Et puis j’étais entouré d’autres élèves allemands et français, on ne reste pas seul ». Cette affection pour la langue de Goethe lui vient de son histoire familiale (une partie de sa famille est autrichienne) et de l’étroite proximité de Strasbourg avec l’Allemagne.

Séjour au sein de la Hochschule Karlsruhe en Allemagne – Crédit photo : Nicolas Muron

De l’Amérique à la Corée du Sud

L’autre atout de l’INSA Strasbourg, qui l’a incité à y entrer, est le nombre de partenariats internationaux créés pour faciliter les études et les stages à l’étranger. Et on peut dire que l’étudiant a su saisir les opportunités qui s’offraient. Sa première mobilité à Karlsruhe réussie en 2016 a nourri sa motivation pour la découverte d’autres pays, systèmes éducatifs et univers professionnels. Avec beaucoup de travail personnel, il est sélectionné pour passer un semestre à l’Université de Syracuse aux États-Unis en 2018. « Une chance » pour lui, car il a ainsi pu améliorer son anglais, travailler avec des Américains, vivre sur un campus de 20 000 étudiants et expérimenter le système éducatif outre-Atlantique.

Autre continent, en 2017, grâce au partenariat de l’INSA Strasbourg avec l’Université polytechnique de Corée (KPU). Il réalise un stage de trois mois en laboratoire sur les matériaux supraconducteurs, précédé de trois semaines d’initiation à la langue et à la culture coréennes. Il découvre alors le monde de la recherche, qu’il n’exclut pas pour son avenir professionnel. Ce stage lui a valu le “prix de la recherche” au Concours du meilleur rapport de stage en entreprise à l’étranger par la région Grand-Est.

Séjour en Corée du sud – Crédit photo : Guillaume Praxmarer

Cette expérience coréenne lui a tellement plu qu’il a souhaité y retourner l’été suivant, en 2018, pour son stage de 4e année, chez Korail, la société ferroviaire coréenne, sur les trains à grande vitesse. Ses jobs étudiants à la SNCF sur l’entretien des TGV ont été un atout pour sa candidature.

Travail personnel et cercle vertueux

Toutes ces expériences requièrent beaucoup de travail personnel, souligne-t-il, mais c’est aussi un « cercle vertueux » : l’intérêt favorise les compétences linguistiques qui encouragent les périodes à l’étranger. « Je tiens à remercier l’INSA Strasbourg, le directeur, mon responsable mobilité, le service des relations internationales et mes professeurs qui m’ont toujours soutenu, aidé et guidé. C’est une véritable chance d’avoir cette aide et ce vaste panel de mobilité. Je leur suis très reconnaissant ».

Aux étudiants qui hésiteraient à sauter le pas, il tient à les rassurer. « Il ne faut pas penser que la langue puisse être une barrière, ni avoir peur de franchir le pas. Il faut aussi travailler pour obtenir ce que l’on veut et rester attentif aux partenariats qui existent. »

Stéphanie Robert

[1] DeuschINSA, filière bilingue et biculturelle franco-allemande

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