24
février
Par

Martin et Manuel sont des globetrotters, des citoyens du monde. Étudiants à l’Université technique de Dresde, ils ont choisi le double diplôme en génie civil avec l’INSA de Strasbourg. Leur séjour dans la capitale européenne n’est pas leur première expérience de l’étranger, ni, sans aucun doute, la dernière…

Ils avaient le choix entre Paris et Strasbourg. Ils ont opté pour la capitale alsacienne « parce que c’est une belle ville et qu’on peut faire tous les trajets à vélo », comme à Dresde. Ils ont d’ailleurs apporté leur propre vélo. Ils ont préféré la ville à taille humaine et les pistes cyclables à la capitale et son métro, ses RER et la vie chère. Actuellement en 3e année de génie civil, ils sont à Strasbourg pour trois semestres, depuis septembre 2015 à février 2017.

« Je voulais partir encore »

Tous deux parlent couramment français et ont des fourmis dans les jambes… Avant de s’engager en double diplôme, Manuel s’est octroyé une année sabbatique pour voyager et perfectionner son anglais : il a séjourné 3 trois mois en Australie, puis en Nouvelle-Calédonie, en Corée et enfin en France. Il envisage son avenir professionnel dans un pays francophone plutôt qu’en Allemagne.

Pour Martin, c’est « la suite logique de [s]on parcours » : après une année scolaire à Carpentras quand il était lycéen, son AbiBac (baccalauréat franco-allemand), son stage en entreprise au Luxembourg et son Erasmus en Roumanie. « A mon retour, je voulais partir encore, découvrir de nouvelles choses, de nouveaux amis, changer de vie. Partir est toujours un enrichissement personnel. Comme la langue française est beaucoup parlée dans le monde, ça m’ouvre des possibilités » dit-il.

Ils aiment beaucoup l’INSA, en particulier son ambiance « familiale », sa taille restreinte qui favorise la proximité avec les enseignants et le tissage de liens avec les autres étudiants. « A Dresde, nous sommes 300 en première année, c’est plus anonyme. Ici, on se sent bien intégrés et on peut facilement se faire des amis. Nous avons un parrain en GC3. Et puis le SRI (service des relations internationales) s’occupe très bien de nous, elles nous répondent tout de suite, elles nous ont beaucoup aidés » disent-ils.

Avoir une belle vie, du temps pour soi

Manuel se voit bien professeur en DUT ou classe préparatoire, ou pourquoi pas travailler dans un pays en voie de développement. Martin aime les chantiers, être sur le terrain, « travailler avec le béton, la boue, quand il pleut… ». Leur rêve est « d’avoir une belle vie » et « d’en profiter », ils se reconnaissent bien dans la génération Y et préfèrent travailler pour vivre, plutôt que l’inverse. Se payer une « grosse voiture ou une grande télé » ne les intéresse pas, ils désirent conserver du temps pour eux, pour s’occuper de leur famille et en fonder une, pour voyager, faire du sport, pour lire ou peindre comme Manuel, ou pour s’engager dans des collectifs citoyens comme Martin (il appartient depuis huit ans à plusieurs groupes d’actions citoyennes, contre l’extrême-droite et pour l’écologie). « Je préfère avoir une vie simple et avoir du temps pour moi et pour ma famille » résume Manuel.

 

Stéphanie Robert

Dans les mêmes thématiques :

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués par un *

Vous êtes dans un espace d’expression institutionnel de l’INSA Strasbourg, veuillez ne pas y insérer de données relatives à votre vie privée ou contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs.