10
novembre
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Le Groupe INSA a un accord cadre de partenariat international avec la Corée du Sud. Il s’agit du groupe K-STAR: Korean Universities for Science & Technology and Advanced Research qui est composé des 5 universités suivantes : Korea Advanced Institute of Science and Technology  KAIST, Daegu Gyeongbuk Institute of Science and Technology DGIST, Gwangju Institute of Science and Technology GIST, Ulsan National Institute of Science and Technology UNIST, Pohang University of Science and Technology POSTECH.

Iona Guth, étudiante en génie électrique, a passé un semestre à POSTECH en 2022-2023. Elle  partage ci-dessous son expérience.

Iona Guth

Temple Jogyesa à Seoul

Comment s’est déroulé ton échange?

Le semestre à POSTECH était incroyable !

L’école est à la pointe de la technologie, le campus est immense, on y trouve absolument tout ! J’ai suivi 4 cours ce semestre, qui sont très complémentaires de ceux qu’on a à l’INSA. Si on avait peu d’heures, elles demandaient beaucoup de travail personnel comme il n’y a pas de TD (travaux dirigés) mais plusieurs devoirs à rendre par exemple.

Le week-end, on découvrait la culture du pays et voyageait avec les autres étudiants internationaux, on a pu découvrir les plus grandes villes du pays (Busan, Séoul, les rizières de Namhae, champ de thé à Boseong, île paradisiaque de Jeju…).

Iona Guth

Quels cours as-tu choisis ?

J’ai pris :

  • product design strategy (stratégie pour le design et la conception de produit) : où j’ai appris à concevoir des produits qui utilisent les données et l’intelligence artificielle pour répondre aux besoins des entreprises.
  •  microwave engineering (ingénierie dans le domaine des micro-ondes) : un cours où l’on découvrait les résultats des dernières recherches dans le domaine, pour comprendre et concevoir des circuits imprimés fonctionnant pour une certaine gamme de fréquences (utilisés dans les antennes de portables notamment).
  • biomedical engineering (ingénierie biomédicale), qui nous apprenait à mettre le génie électronique et mécanique au service de la médecine.
  • machine learning.

Mon objectif était de découvrir des domaines très différents les uns des autres.

Iona Guth

Est-ce que tu as pu facilement t’intégrer à l’école ?

Oui très facilement, la première semaine l’école a organisé des activités pour les étudiants internationaux et leurs parrains/marraines pour nous permettre de nous rencontrer et de nous familiariser avec la culture: visite de la ville, activités traditionnelles (tambour, création de miroirs, jeux coréens…). En cours les étudiants sont un peu plus timides, mais il existe de nombreux clubs pour les rencontrer. Par exemple, je me suis inscrite au club de danse et POFE, un club où on discutait de la société coréenne.

Tous les étudiants internationaux sont dans le même dortoir, donc c’est très facile de rencontrer du monde. Tout au long du semestre, d’autres activités ont lieu (visite de temple, festival de l’école avec des stars de K-pop …).
De façon générale les Coréens sont un peu timides en anglais mais ils sont toujours gentils ou prêts à nous aider si on en a besoin. Il faut juste aller vers eux pour apprendre à les connaître.

Iona Guth

Considères-tu que cette expérience contribue à ton devenir professionnel ?

Oui définitivement ! D’un point de vue technique, l’école était très avancée en recherche et j’ai appris beaucoup de choses, sur l’intelligence artificielle notamment, qui m’ont donné envie de m’intéresser à ce domaine. Aussi, l’école organise des évènements qui permettent de rencontrer des chercheurs du monde entier, ou des grandes entreprises (Samsung, LG pour mon domaine). Ça ouvre de nouvelles possibilités de carrière.

D’un point de vue personnel, s’ouvrir à une autre culture, être avec des gens du monde entier est très enrichissant. On est avec d’autres ingénieurs aux parcours très différents et on se rend aussi compte de tout ce qu’il est possible de faire, cela donne envie de travailler partout dans le monde ou dans des équipes internationales.

Iona Guth

Est-il possible de bénéficier d’une aide financière pour cette mobilité ?

Oui, il y a la bourse Aide à la mobilité internationale (800 €), la bourse Grand-Est (500€ ou 700€ pour les boursiers). Et d’autres bourses peuvent exister selon les cours choisis.

Quel a été ton meilleur souvenir ?

Mon professeur de microwave engineering a invité tous ses élèves à un BBQ coréen pour nous rencontrer et savoir ce qu’on attendait de son cours. Si c’est quelque chose de courant pour les lab (étudiants faisant de la recherche avec un professeur) de dîner ensemble, nous étions un peu stressés au début comme nous n’étions que 2 étudiants internationaux ne parlant pas du tout coréen. Mais au final, j’ai passé l’une de mes meilleures soirées, tous les étudiants nous ont intégrés et on fait l’effort de nous parler en anglais, même les plus timides. Ils ont pris à cœur de nous faire découvrir la culture coréenne, le BBQ était délicieux et c’est là que j’ai rencontré certains de mes meilleurs amis coréens.
Pour le deuxième, le voyage à Busan avec les autres Français, c’est ma ville préférée.

Iona Guth

Quelle a été la plus grande différence culturelle ?

La langue déjà, on est tout le temps dépaysé, la façon de travailler, les Coréens n’ont pas du tout le même rythme que nous et la confiance (on laisse sans soucis son portable sur la table pour réserver une place). Sinon, je dirais que c’est surtout beaucoup de petites habitudes qui font la différence.

Quelle serait ta conclusion ?

Demandez une mobilité à l’étranger !
Même si cela peut faire peur au début, c’est une expérience incroyable qui n’arrive qu’une fois dans une vie. C’est enrichissant aussi bien personnellement que professionnellement et l’INSA nous donne la chance de pouvoir la vivre.

 

Pour plus d’informations au sujet des partenariats en Corée du Sud, vous pouvez contacter le service des relations internationales

 

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